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Journée mondiale de l’Océan : le 8 juin, célébrons l’Océan nourricier et source de vie

07|06|2021
Engagés
Lecture : 3 minutes

Le 8 juin, la Journée Mondiale de l’Océan, vient nous rappeler la fragilité de l’écosystème marin, pourtant essentiel à la vie sur Terre. Pour célébrer l’Océan, Phare d’Eckmühl vous invite à bord de la goélette scientifique Tara, pour partager le quotidien des scientifiques engagés sur la mission Microbiomes.
On lève l’ancre, c’est parti !


Le thème retenu pour cette Journée Mondiale de l’Océan 2021 est « L’océan : vie et moyens de subsistance ». Une thématique en ligne directe avec les engagements de la conserverie de poissons Phare d’Eckmühl pour une consommation et une pêche plus responsables.

Quelques heures à bord de la goélette Tara !

Et quel meilleur moyen de fêter l’Océan que de naviguer à bord de la Goélette scientifique Tara ? Chez Phare d’Eckmühl, notre préoccupation ancienne pour la santé des océans a motivé notre soutien à la Fondation Tara Océan, via le programme 1% for the planet.

Aujourd’hui, nous sommes heureux de partager avec vous quelques instants de la vie des femmes et des hommes embarqués sur la mission Microbiomes en vous plongeant dans « Un hublot sur l’Océan », le nouveau podcast de Tara. Le premier épisode propose une expérience immersive au large du Chili en compagnie des scientifiques et des membres de l’équipage, à la découverte des coccolithophores. Derrière ce nom étrange se cachent de minuscules êtres vivants, champions de la photosynthèse. Ce phytoplancton joue un rôle fondamental dans les océans, à 2 niveaux : il est d’abord un maillon essentiel de la chaîne alimentaire car les petits poissons en sont friands. Mais aussi et surtout, ces microorganismes sont l’un des principaux dévoreurs de CO2 connus. Ils captent le gaz carbonique de l’atmosphère et le transforment en carbonate de calcium pour se fabriquer un exosquelette. Invisibles à l’œil nu, les « coquilles » de coccolithophores morts, accumulées depuis le crétacé sont à l’origine des falaises de craie d’Étretat !

Manger du poisson, oui, mais mieux !

Tout cela est passionnant, mais comment faire, lorsqu’on n’est ni scientifique, ni marin, mais simple consommateur pour passer à l’action et faire en sorte de protéger cet océan nourricier ?

L’enjeu n’est pas mince, sachant qu’un Européen mange en moyenne 20 kg de poisson par an – près du double d’il y a 50 ans ! – et que 31% des stocks halieutiques mondiaux sont surexploités ! Dès lors, comment faire pour enrayer la surpêche ? Soyons clair : il ne s’agit pas d’arrêter de manger du poisson, mais de consommer plus responsable. Pour vous y aider, So Phare vous partage 4 conseils simples à mettre en pratique, extraits du Guide « l’Océan dans votre assiette », édité par le WWF.

  1. Privilégier l’achat de produits de la mer certifiés (labels AB, pêche responsable, Asc ou Msc)
  2. Contrôler les étiquettes : elles doivent indiquer le nom du produit, la provenance et la méthode de pêche utilisée, et s’il est frais ou décongelé.
  3. Ne pas manger des poissons juvéniles : un poisson qui n’a pas atteint sa taille adulte n’a donc pas eu le temps de se reproduire. Il n’a rien à faire dans une assiette !
  4. Varier ses menus : en diversifiant votre consommation de produits de la mer, vous contribuez à une meilleure gestion des ressources marines et au maintien de la biodiversité.

Pour en savoir plus :