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8 juin 2018, Journée mondiale des océans

04|06|2018
Engagés
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8 juin 2018… Journée mondiale de l’océan. Océans vivants, océans propres !
C’est en 2008 qu’en vertu d’une résolution votée par l’ONU le 8 juin était déclaré Journée mondiale de l’océan. Triste anniversaire… Au moment où nous préparons cet article, pas un seul mot sur la page dédiée pour nous aider à fêter ces dix ans ( depuis la page a été actualisée ouf!) . Que s’est-il donc passé ? Que font nos instances internationales ?


Allez ! Ce n’est pas si grave ! Soyons optimiste ! Préparons-nous pour cette journée et célébrons l’Océan. Tout d’abord, célébrons ses secrets ! Ceux que l’Océan garde encore cachés et ceux que nous venons de découvrir comme le récif corallien de l’Amazone qui fait l’objet de nombreuses recherches depuis la publication d’un premier article scientifique en avril 2016.

A l’embouchure de l’Amazone, alors que la zone est faiblement éclairée à cause de la forte proportion par centimètre cube de sédiments amenés par le fleuve dont le débit est le plus important au monde (206 000 m3/s), des scientifiques ont détecté une grande diversité d’espèces d’éponges et de gorgones, inattendue dans ces zones où eau douce et eau de mer se mélangent en développant un écosystème unique au monde.

Bien que difficile à étudier compte-tenu des forts courants et de l’opacité des eaux, cette zone présente un potentiel important en terme de découverte de nouvelles espèces. Ces dernières pourraient se développer au pied des rhodolites, concrétions calcaires construites à partir d’algues rouges calcifiées constituant, avec les exosquelettes d’éponges, la base de ces récifs coralliens d’Amazonie.

Cela étant dit, ces algues rouges – étant des végétaux – se développent grâce à la lumière ; mais cet élément manque cruellement à l’embouchure de ce fleuve. Alors comment y arrivent-elles ? Les chercheurs n’ont pas fini de tenter de résoudre ce mystère. Peut-être trouveront ils les propriétés spécifiques à ces algues leur permettant de se développer dans ce milieu hostile, jugé jusqu’alors peu propice à leur prolifération. Affaire à suivre…Et espérons que cette biodiversité nouvellement recensée sera suffisamment protégées dans le cas de découverte, dans la même zone, de réserves pétrolières sous-marines.