Les vacances d’automne arrive et la météo est incertaine… Préparons-nous à tous les scenarii possibles. S’il fait beau, à marée basse, n’hésitez-pas, la pêche à pied est un moyen idéal pour découvrir le littoral (voir article). A marée haute, baignade (pour les plus téméraires) ou châteaux de sable, jeux de balles et de raquettes pourront être aussi ressortis. Mais si le temps est maussade, pas de problème, on peut aussi jouer sur la plage.
Par exemple, on découvre la laisse de mer.
La laisse de mer, c’est l’accumulation par la mer de débris naturels : coquillages, tests d’oursin, algues, éponges, os de seiche ou de calmar, œufs d’animaux marins, mues de crustacés, tubes calcaires de vers marins, méduses échouées, bois mort, etc… ou d’origine anthropique (canettes, bouteilles en plastiques, filets de pêche, poussés à la limite supérieure du flot au gré des vagues, de la houle ou des tempêtes sur la grève, sur les plages du monde entier. Elle est particulièrement visible à marée basse quand la mer s’est retirée.
Plusieurs options s’offrent à nous, comme décider, pour quelques heures de devenir éco-citoyens. De nombreuses communes nous invitent maintenant à prélever tous les déchets issus de l’activité humaine ramenés par la mer (la laisse de mer d’origine anthropique) et de les déposer dans des containers prévus à cet effet à proximité des plages ou plus simplement dans les bacs à ordures ménagères. Faites attention à certains objets pouvant être coupants ou rouillés. L’idéal est d’utiliser des gants pour cette « pêche » un peu spéciale.
On peut les utiliser sur la plage pour créer des tableaux éphémères comme le Land Art.
Les coquilles peuvent servir de cadre, on peut dessiner une sirène ou un bateau de pirate et même ce fameux escargot de saison. On utilisera les algues et le bois flotté pour agrémenter au gré de notre imagination ces œuvres en cherchant les formes et les couleurs qui nous attirent.
Attention, il n’est pas question de prélever des matières naturelles dans certaines zones du littoral, faire des cairns ou des sculptures en galets est même interdit car cela pose des problèmes d’érosion et de déstructuration des littoraux.
Alors, à défaut d’empiler des galets, on peut tout à fait méditer sur la plage. Facile, on se laisse porter par ses émotions, on ouvre ses oreilles, on écoute le bruit des vagues et des vaguelettes, on découvre les cris et les chants des oiseaux marins, on utilise ses doigts pour caresser les galets et le sable… Faisons corps avec la nature pour ne pas oublier que nous en faisons partie et que nous avons la responsabilité de préserver l’environnement dans lequel nous vivons.
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